Le château du rat qui petisse

Les chats semblent aimer ceux qui aiment le calme des mots. L’immobilité sereine du lecteur les invite au repos tandis que la course du stylo sur le papier les intrigue, les amuse ou les berce… Combien de pages barrées d’un grand trait d’encre à cause de la patte facétieuse d’un chat joueur, qui veut croire qu’il entend le grattement d’une souris sous le frottement de la plume ? Depuis l’avènement de l’ordinateur dans le monde de la littérature, le chat jubile ! Les doigts sur le clavier sont des milliers de rats qui courent sur le plancher… Et désormais, ce sont des lettres pique-assiettes qui s’invitent au banquet des mots.

Si le chat incite à la pause, au jeu, au recul et à la relecture, il n’est pas étonnant que de nombreux auteurs apprécient leur compagnie ou leur aient dédié quelques pages…

Les jeux de mots de cette histoire sont à la fois anciens et célèbres. Ils s’inscrivent dans cette tradition de la complicité avec le chat de bibliothèque… Vous semble-t-il étonnant que le chat de Victor Hugo ait porté le nom de Chanoine ?